Depuis de nombreuses années, Seres Technologies est engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique et accompagne de nombreux clients dans la transition énergétique. En travaillant en étroite collaboration avec des entreprises pionnières et leaders des secteurs automobile et ferroviaires, nos ingénieur.es œuvrent sur une multitude de projets qui s’inscrivent dans une démarche globale de dépollution. Nous contribuons à un avenir plus vert, plus propre et durable notamment avec des projets autour de la mobilité électrique et plus récemment, la mobilité hydrogène.
Les applications de cette dernière sont variées :
L’hydrogène, élément chimique de numéro atomique 1, est naturel, non polluant et surtout disponible en quantité abondante. Il est ce que l’on appelle, un vecteur énergétique. Il permet de transporter l’énergie d’un point A à un point B. Il pourrait, avec le temps, remplacer nos carburants et devenir l’énergie du futur. Il existe en 2 formes. La première, en gaz, est sa forme naturelle après extraction. Sa seconde forme est liquide et celle-ci s’obtient en refroidissant le gaz à une température inférieure de -257,87°C. Mais où pouvons-nous trouver ce gaz ? Et qu’elles sont ses caractéristiques ?
Malheureusement, ce gaz ne se trouve pas à l’état pur. Pour en obtenir, il faut donc l’extraire à partir d’autres éléments. Par exemple, dans le charbon ou le lignite. Mais il existe également d’autres procédés d’extraction.
Chaque type d’extraction est défini par une certaine couleur. Celle-ci nous indique son mode de fabrication. Toutes les méthodes de fabrication ne se valent évidemment pas et ont un impact plus ou moins élevé sur l’environnement.
Non, en lui-même, il n’est pas nocif pour l’environnement. Cependant, certaines méthodes d’extraction le sont. Pour l’instant, la production est représentée à 70% par du gris. Cette méthode de production est donc privilégiée car elle est plus efficace, plus simple et moins coûteuse. Toutefois, malgré le coût financier, la France désire se tourner principalement vers de l’hydrogène vert d’ici 2030. Son utilisation nécessite une pile à combustible qui consommera l’hydrogène afin de générer de l’électricité, tout en ne libérant uniquement de la vapeur d’eau. À l’avenir, on s’attend à ce que ce carburant remplace le carburant des voitures, poids lourds, engins, avions et fusées, car cette méthode d’extraction est la plus écologique.
La France va investir 1,5 milliard d’euros pour faire une mise à échelle industrielle et donc développer de grandes usines d’électrolyseur afin de pouvoir générer plus de 600 000 tonnes d’hydrogène décarboné par an d’ici 2030 à partir d’électricité décarbonée. Le marché intéresse la France, qui la juge comme une solution prometteuse pour le futur et en fait donc une priorité. A tel point, que la France désire devenir le leader de l’hydrogène vert. Cependant, cela implique une contrainte non négligeable.
Sur le papier, l’hydrogène, mais surtout le vert, ressemble à une solution miracle. Toutefois, en plus de son coût électrique important, son stockage peut être un obstacle. Il est plus léger et donc plus volumineux que le kérosène. Autrement dit, pour pouvoir utiliser l’équivalent de 1 litre de kérosène, il nous faudra 4 litres d’hydrogène.
Certaines entreprises, comme Airbus, placent également ce sujet au premier plan. Cependant, Jean-Brice DUMONT, vice-président exécutif de Airbus, nous explique lors d’une interview pour France 24, qu’il est « hypocrite » d’utiliser de l’hydrogène d’une autre production que le vert, car pour du gris, brun, ou noir, l’impact écologique serait tout aussi important que de voler avec du kérosène. Toutefois, l’usage de l’hydrogène est amené à augmenter et un projet d’avions commerciaux est prévu en 2035. Les premiers tests moteurs de ces 3 avions sont prévus pour fin 2026.
Depuis juillet 2022 une découverte a bouleversé le monde de l’hydrogène. Un groupe de chercheurs australiens aurait trouvé un moyen de transformer de l’hydrogène, en poudre. Une avancée importante qui permet de rendre son déplacement plus facile et également moins dangereux. Le procédé consiste à faire en sorte que la poudre de nitrure de bore absorbe l’hydrogène grâce à une réaction mécano-chimique. Au cours du processus, la poudre est placée dans un broyeur avec de petites boules en acier inoxydable. Lors du contact répété avec la poudre, le gaz se fait progressivement absorber par celle-ci.
On devrait donc, grâce à cette découverte, pouvoir stocker de plus grosses quantités plus facilement. L’heure est donc venue de patienter et de surveiller les futures avancées technologiques. Une seule certitude, c’est que l’avenir sera de plus en plus vert du côté de l’hydrogène.
L'ingénierie au coeur de l'humain